Le Cœur du Temps

Le 16/10/2025

Le 14 octobre 2025, Matias De Stefano a tenu une conférence au Grand Piton, à Saint-Julien-en-Genevois, intitulée « Le Cœur du Temps ». Voici une retranscription traduite en français de cette conférence.
Le Coeur du Temps

Les signes

Nous avons mis du temps à dire où (aurait lieu la conférence). Parce que la semaine précédente, nous avions trouvé un endroit parfait, et ils ont dit non, sans raison. Alors je me suis demandé : pourquoi cela se passait-il ainsi ? Pourquoi y avait-il autant de conflits là-bas ? Et d’habitude, je ne pense pas qu’il y ait des forces opposées, ni de choses négatives qui nous empêchent de faire quelque chose.

Alors je me suis dit que c’était peut-être simplement parce que ce n’était pas le bon endroit. Que je ne regardais pas comme il faut.

Et toute l’histoire qui nous a amenés ici est en fait liée à l’avenir, et à ce qui peut se passer dans le passé à cause de ce que nous faisons dans l’avenir. Alors je me suis dit : peut-être que je regardais mal. Je vais dans le passé pour essayer de trouver quelque chose.

Le futur et le CERN

Mais qu’est-ce que l’avenir ? Nous commençons donc à faire quelque chose en vue de l’avenir.
J’ai commencé à chercher les nouveaux projets du CERN : quel est le nouveau collisionneur de hadrons qu’ils veulent construire.

Je ne sais pas si vous avez vu la carte du nouveau collisionneur qu’ils veulent bâtir dans les trente prochaines années. Voici le centre : il est si grand qu’il fait tout le tour de Saint-Julien à Genève. Entre Saint-Julien et ici se trouve le centre du périmètre de ce futur collisionneur.

Ils prévoient de commencer dans les trois prochaines années ; il serait apparemment opérationnel en 2070. Ce qui signifie qu’avec un tel collisionneur, on pourrait aller encore plus loin dans l’origine de l’univers.

Matias De Stefano au Grand Piton

Delphes, le Python et la Médecine du Serpent

Nous étions en Grèce quand j’ai vu ce cercle. Nous allions à Delphes, l’Oracle, pour voir les Pythons. Je regardais tout le temps : Python, Python, Python.

Python signifie « énorme serpent » en grec. Les Pythons étaient des femmes qui utilisaient le serpent comme symbole de la médecine.
Alors que je cherchais le centre du collisionneur de hadrons, j’ai vu les grands Pythons.
Ils sont donc clairement ici. C’est pourquoi nous avons changé d’avis en quelques jours. Nous devions venir ici.

Comme vous le voyez, c’est l’endroit idéal pour voir l’avenir : il y a du brouillard tout autour, nous n’avons aucune idée.
Nous ne savons pas ce qui va se passer. Il ne faut pas courir vers l’avenir : l’idée d’être ici n’est pas de guérir le passé, mais de semer une graine pour l’avenir.

Le battement du cœur de l’univers

Tout ce que j’ai fait dans ma mission, c’est essayer de réparer un cœur brisé.
Et nous pouvons tous nous identifier à cela : tout au long de l’histoire, nous avons tous eu le cœur brisé.

Mais qu’est-ce que le cœur ?
Le cœur, c’est le rythme. Nous avons naturalisé l’idée du cœur comme symbole d’émotion et d’amour, mais pour la Nature, le cœur est le pouls, le rythme. Chaque cellule, chaque atome, chaque proton bat à son propre rythme. Plus la pulsation est rapide, plus elle se rapproche du néant. C’est la vibration de tout.

Ainsi, tout dans l’univers est vibration.
Le rythme de l’hydrogène est celui qui permet à l’eau d’exister.
Si vous brisez l’hydrogène, vous n’avez plus d’eau, mais une explosion : le Soleil.
Hydrogène et hélium, lorsqu’ils s’unissent, peuvent créer la lumière ou la vie, selon la façon dont leurs cœurs battent ensemble.

C’est le battement du cœur de l’hydrogène qui crée la réalité.
Et nous aussi, nous sommes une extension de ce battement, une expression du rythme parfait de l’existence.

À l’origine de tout

Au commencement, il n’y avait rien, non pas parce que rien n’existait, mais parce que tout vibrait à la vitesse de la lumière.
Puis, quelque chose s’est mis en mouvement. Cette force a cherché à retrouver sa position d’origine : le premier battement du cœur de l’univers.

L’univers était en méditation parfaite, puis soudain, il a bougé, et tout est apparu.
Chaque particule, chaque atome, chaque élément chimique est né de cette vibration primordiale.

Le vide à l’intérieur des particules contient la force de tout l’univers.
La source de puissance n’est pas au centre d’une galaxie, mais au cœur du cœur du cœur d’un atome.
Car dans une autre dimension, chaque proton est unique, et lorsqu’un seul est brisé, il crée une onde dans tous les autres.

Matias De Stefano au Grand Piton

Le temps comme rivière

Imaginez que le temps soit un océan, et que nous soyons des gouttes de temps.
Les rivières du temps coulent à travers l’univers.

Mais certains veulent récolter le pouvoir du temps, alors ils créent des barrages. D’autres creusent pour trouver de l’or, utilisant des poisons qui contaminent les cours d’eau.

Ainsi, en cherchant le pouvoir, nous contaminons le temps lui-même.
De même que l’eau polluée empoisonne la vie, la distorsion du temps déséquilibre la conscience.

Le cœur, la science et la conscience

Au CERN, à l’entrée, se trouve la statue de Shiva Nataraja, symbole du destructeur qui danse au centre des forces.
Je ne dis pas qu’il y a un plan caché derrière cela.
Mais quand nous évoluons, certaines dimensions sont affectées par nos décisions, et des êtres cherchent à communiquer avec nous pour équilibrer le cœur.

Dans la spiritualité, tout le monde parle de revenir au cœur.
Et si ces êtres d’autres dimensions parlaient littéralement du cœur humain ?
Chaque battement de notre cœur traverse le temps.
Et lorsque nous sommes désaccordés, nous empêchons le futur d’exister.

Les anciens et la technologie du cœur

Les anciens connaissaient cela.
Ils se rassemblaient en cercles de pierres, les premiers collisionneurs de hadrons, pour équilibrer le cœur avec le rythme de la Terre.
En jouant du tambour, ils cherchaient la bonne fréquence.

Peut-être que notre futur collisionneur, ici, au centre du cercle, aura le même rôle : briser le cœur du temps.
Et si nous placions ici un nouveau cercle de pierres pour semer une graine dans le futur ?

Nous, les spirituels, sommes parfois perçus comme fous.
Mais nous sommes ici depuis 50 000 ans, à jouer du tambour, à écouter le cœur.
Nous avons pratiqué la technologie du cœur bien avant que la science ne naisse.

Le temps brisé

Une des raisons pour lesquelles nous avons perdu ce lien est la manière dont nous mesurons le temps.
Le calendrier. Les horloges.
Nous vivons selon un temps artificiel.

En 1582, le pape Grégoire a instauré le calendrier grégorien, effaçant dix jours pour réajuster le temps.
Ce calendrier n’est pas aligné avec la réalité cosmique ; il est né des empires et de l’Église.

Ainsi, nous avons perdu la connexion avec les cycles naturels : solstices, équinoxes, les 13 lunes.
Le temps véritable s’est brisé.
Et Genève, la ville des horloges, en porte le symbole : le temps y a été brisé.

Matias et les Tambours

Le tambour, le cœur et l’équilibre

Le tambour représente le temps, la croix sacrée des solstices et des équinoxes.
Mais le tambour est aussi à l’intérieur de nous : nos tympans.
Ce sont nos systèmes de navigation, notre équilibre intérieur.

Aujourd’hui, il y a trop de bruit : antennes, 5G, vibrations, mensonges, confusion.
Tout cela désaccorde nos tambours intérieurs.
Il ne s’agit donc pas seulement du cœur, mais aussi du silence, de l’équilibre.

Philosophie et calibrage

Nous avons deux centres : le cœur, qui est le temps, et le cerveau, qui est le calibrage.
Et les deux battent.
Lorsque nous perdons le rythme, la philosophie nous aide à nous recalibrer.

Philosophie : phile, l’amour, et sophie, la sagesse.
C’est le questionnement constant : suis-je dans le bon tempo ?

Pendant 500 ans, l’Europe a cessé de battre du tambour.
Elle est devenue l’esprit, et non plus le cœur.
Mais l’Europe est le cœur de la Terre, et il est temps d’y ramener les tambours.

Renaissance du battement européen

Toute la vallée du Léman, de Sion à Zermatt, était autrefois un lieu de cercles de pierres, de chants, de tambours.
C’était ici que les premiers battements européens résonnaient.
Aujourd’hui, après 443 ans de désalignement, commence la 444ᵉ année : celle de la réparation du temps.

Ce n’est pas un événement ponctuel, mais un processus : apprendre à rééquilibrer notre cœur avec celui de la Terre et du Ciel.
Ce n’est pas être contre la science, mais apprendre à l’utiliser depuis le cœur.

La cérémonie du cœur

Mon intention en venant ici est de semer la première graine de ce réalignement, au centre du futur collisionneur.
Pour calibrer nos cœurs.
Pas pour faire un travail parfait, mais pour amorcer la reconnaissance de l’importance de ce lieu.

L’idée est simple : écouter avant d’agir.
Demander la permission à la terre, aux pierres, aux plantes, au vent.
Puis s’accorder lentement : certains écouteront, d’autres suivront, d’autres joueront.
Personne n’a besoin de savoir quoi faire.

C’est dans le silence que le cœur se calibre.
Écoutez le vent, écoutez le territoire.

Ne cherchez pas la musique : cherchez la mélodie du cœur.
Il ne s’agit pas de chanter, mais d’accorder.

Matias et le coeur du temps

Le cœur du temps

Concentrez-vous sur les battements de votre cœur.
Sentez-les dans votre poitrine, dans votre pouls.
Reliez-les à votre respiration, à votre voix, au tambour.

Ne cherchez pas la perfection : la dissonance est le début du processus.
Laissez venir ce qui doit venir.
Observez, respirez, écoutez.

Fermez les yeux, laissez-vous porter par le battement du monde,
et observez la vision d’un avenir en harmonie.

Conclusion

Texte retranscrit fidèlement à partir de la conférence « Le Cœur du Temps » donnée par Matias De Stefano le 14 octobre 2025 au Grand Piton, à Saint-Julien-en-Genevois.
Mise en forme : respectueuse de l’enseignement original, ajustée uniquement pour la lisibilité.

Temps Matias De Stefano Conférence